Art-boy

Jardin des maboules

Samedi 17 septembre 2011 à 1:07

http://art-boy.cowblog.fr/images/maxschrecknosferatueinesymphoniedesgrauens1922.jpg
Réalisateur: Friedrich-Wilhelm Murnau.

Acteurs principaux: Max Schrek (Le compte Orlock: Nosferatu) Gustav von Wangenheim (Hutter)  Greta Schroeder (Ellen).

Lorsque j’ai vu Nosferatu pour la première fois, la bande de son m’a tout de suite mis dans le bain de l’inquiétude. C’était comme si j’avais arrêté de respirer pendant 60 minutes.
L’œuvre de Murnau m’a beaucoup plus pour ces effets d’épouvante. A vrai dire, je pense que Nosferatu est un des précurseur des films de l’épouvante, et bien plus encore… Si l’on regarde bien certain jeux vidéo tels que Warcraft, Diablo, ou même des films comme Underworld, on peut carrément faire un déclique et affirmer ceci : « Hey ! Ça vient de Nosferatu ça ! »

Alors oui, notre vampire est un personnage inspiré du livre Dracula (que je n’ai d’ailleurs pas encore lu snif), mais contrairement à ce Dracula-là, un monstre séduisant, un charmant buveur de sang, Le Compte Orlock semblerait être au contraire l’incarnation même de la mort. En effet, quand on pense à Dracula, on pense d’abord à son jeu de charme machiavélique, ce qui lui donne un aspect plus humain, puis à la mort. Tandis que Nosferatu, lui, nous glace directement les sangs au lieu de le boire (même s’il reste un vampire)! Il n’a ni charme, ni l’impression d’être amicale... voire humain (ça peut ne pas être le cas pour tout le monde attention =P): il est tout simplement le messager de la froide mort.

Il est notamment, d’après la légende du film, celui qui apporte la peste (cf. Les scènes des rats dans les cercueils lors voyage en bateau). De plus son image très culte que l’on voit ci-dessus résume très bien qui est vraiment le vampire de l’épouvante. L’esthétique de l’image a été très bien pensée par Murnau, comme en témoigne cette photo qui nous montre une véritable araignée dans ses toiles (qui sont en fait les cordes du navire). D’ailleurs, le dernier des marin meurs ligoté jusqu’au cou par une des ficelles de cette même toile. Cette image amplifie le sentiment d’être pris au piège, que nous sommes de vulnérables insectes, comme si un plan mortel avait été appliqué malicieusement par notre vampire, qui veux rependre au maximum sa toile d’araignée, et remplir doucement mais mortellement son garde-manger…

 

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