Art-boy

Jardin des maboules

Samedi 22 octobre 2011 à 14:33


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Walking everywhere, in the streets,
During the day, my shadow won't appear.
Face down the stepside, I watch my feet moving forward,
without knowing where I'm going, or where I should be going.
When I do talk to poeple, there are shadows,
many shadows, as if I couldn't breath.
In this black frame, my shadowless is this silly white little spot.
But in fact, I cannot breath. Not the same air, not in the same place.
Suddently, the stars in the night makes my shadow growing,
throughout the town's colorful lights.
Then I breath, then I chill out, then I live my own present.
After the big breath through my shadow night,
everyone's sun slowly comes up, and their shadows comes down.
Everyone's but mine. I don't exist, as a shadow without its body.
All I feel is: my shadow's vanishing somewhere, beyond the stars.
But tell me where the Hell is my sunrise?


Jeudi 22 septembre 2011 à 22:54

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La corruption de mes sens, le vide du doute, mon ardente froideur, le savoir insaisissable, mon existence de sable, périssable passion, l'obscurité morbide de mon ombre, et la violence du silence annihilateur.

C'est à travers l'ombre des murs invisible que je me laisse agonisant.
Et moi aussi, je peux dire: tu ne comprendras jamais.
Le souffle subjectif que personne ne peux respirer, un hibou blanc dans l'obscurité.
Une goutte d'eau dans ma tête, ce n'est peut-être qu'une petite veine.
Puis là: le hurlement sensuelle d'un loup, criant amoureusement à la lune.
Aussi Sauvage et instinctif que nous sommes, nous perdons notre raison d'exister.
Une symphonie de cries et d'angoisse, tristement jouée et violemment écoutée.
Que je pleure de me voir dans ce néant dont l'espoir fantomatique me piège!
La patte couleur divine du loup dans le rouge et la mort pourpre, pourtant glacée.
Et aucune note d'aucun cri ne monta faire l'ascension au sein de notre nature.

Condition.
"Le dos courbu, la tête entre les genoux: j'étais nu, parmi les fourches, les flammes de l'enfer. Mon cœur brula de froid, et ruisselait de la cendre le long de ma misérable existence.
Un éclaire déchira soudain le voile séparant mon essence de la réalité: c'est le plus grand cri du désespoir guettant, tel un prédateur, nos vies sensiblement existantes."


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