Art-boy

Jardin des maboules

Vendredi 28 octobre 2011 à 22:04


(étant donné que j'ai un gros bug pour afficher les vidéos sur mon blog, je vous file le lien:
http://www.youtube.com/watch?v=cVDxctavOEo, 12 minutes de régal!!)

[Bien que ma culture des courts métrages ne soit pas très riche, je tiens à dire avant tout que ce film m’a tout simplement coupé la respiration, dans le bon sens de l’expression, et pour cause les raisons que je vais tenter de décortiquer le mieux possible]

Le thème principal de ce film/reportage est l’être humain, ainsi que tout ce qui se rattache à ce dernier (le monde, l’argent, la société, la guerre, la religion…). Le personnage principal du film, ou du moins, l’élément principal du film, va être une tomate. Nous suivons en effet le trajet de cette tomate à travers le monde, l’homme et son mode de vie.

Ce qui est intéressant dans un premier temps, c’est la façon dont l’homme est perçu tout le long du film. D’emblée, nous avons un travelling avant vers la planète terre à demi-éclairée, qui tourne sur elle-même dans un noir absolu. Ceci souligne clairement l’intention du réalisateur qui fait de nous des étrangers du monde. Nous voyons les choses d’un point de vu extérieur, hors du monde, ce qui crée un certain recul. D’ailleurs, la voix off ne fait qu’amplifier l’effet d’être étranger au monde, par son ton hautement neutre et explicatif sur l’être humain, sa composition (« le télencéphale hautement développé et le pouce préhenseur ») etc.

Dans un second temps, le film joue beaucoup sur la frontière entre le tragique et le comique, à tel point que nous sommes forcé de rire en grinçant les dents. En effet, la parfaite combinaison entre les images et le son peut nous surprendre dans le bon sens, comme dans le mauvais, par exemple lorsque vont s’enchainer un champignon atomique en pleine action suivit d’une tomate se faisant cultiver. Les bruitages tels que la moto (Suzuki), le cri d’un homme (lorsqu’on présente le cerveau) sont des sons uniquement dédié au comique de l’absurde.
A cela, nous pouvons rajouter que la voix-off ne prend pas position, qu’elle ne fait que suivre bêtement la logique de notre société de consommation, et se base uniquement sur des faits reconnu telle que la différence entre le mammifère et le végétal. Ce qui est étonnant, c’est que la voix off met en évidence des contradictions par rapport à l’image. Contradiction dans le sens où nous avons par exemple caractérisé l’être humain à travers Susuki, et que pourtant le juif a reçu, malgré le fait qu’il soit un être humain, un autre traitement…  ce qui nourrit l’aspect satyrique du court-métrage.

Enfin, la rapidité avec laquelle le son et l’image progressent tout en étant parfaitement synchronisé joue également en faveur de cet effet de surprise drôle, et surtout très irritante à la fois.
D’une part, le langage de la voix off est très riche et rapide, ce qui ne nous permet pas de prendre de pauses et de revenir sur ce qui a été dit. Pareillement pour les images, nous avons le plus souvent des valeurs de plans très variable, qui s’enchainent, en particulier pour récapituler comiquement le parcours de la tomate (tomate, famille, poubelle, camion, porc …) à la manière d’un feu d’artifice qui ne cesse de surprendre nos yeux.
D’autre part, les seules moments lents sont ceux où l’on peut reconnaître, par exemple, les images des corps juifs de la Seconde Guerre Mondiale jetés dans un fossé, mais surtout à la fin quand on montre au ralentis les habitants de l’île aux fleurs sans fleurs. Ces instants nous permettent juste de ressentir une certaine émotion, plutôt que d’essayer de comprendre.

Ainsi, ce court-métrage m’a énormément plu pour son humour qui finit par ne plus en être un, et la manière de dénoncer les bassesses de notre système autant par le truchement de l’image que du son. Les failles de notre système sont résumées en ces 12 minutes de façon concise et claire, ce qui n’est apparemment pas facile à reconnaitre pour l’être humain avec « le télencéphale hautement développé et le pouce préhenseur », étant donné que depuis 1989, rien n’a pourtant changé, et que la tomate est même devenu le légume emblématique des OGM, ce qui nuit à la bonne nutrition de l’être humain…

 

Vendredi 28 octobre 2011 à 0:23

http://art-boy.cowblog.fr/images/tintin-copie-1.jpg
Réalisateurs:
Steven Spielberg, Peter Jackson

Acteurs principaux:
Jamie Bell (Tintin); Andy Serkis, alias Golum (Le Capitaine Haddock); Daniel Craig (Ivanovich Sakharine); Nick Frost (Dupont: Les deux? lol)

Etant un intime fan de Tintin, dans le sens où que j'ai pratiquement vu tous les Tintin qui passaient à la télévision durant mon enfance, il fallait que je le vois. Ce que je peux dire avant tout, c'est qu'il était super.

La 3D a été pour la première fois de ma vie appréciable, comme je pourrais apprécier ma première glace à la vanille. Cette fois-ci, on pouvait commencer à sentir, contrairement à la 3D primitive d'Avatar par exemple, une certaine fluidité, un naturel, un monde dans lequel on pouvait vraiment se plonger tout en étant en 3D.
De plus, j'ai personnellement sentis l'ambiance Tintinnien que Spielberg et Jackson on voulut conserver (l'époque, les personnages, les lieux, les comportements des protagonistes...), et ils l'ont bien fait pour moi. On peut apprécier ce Tintin-là pour ce coté charmant que nous retrouvons dans les Tintins d'Hergé. A cela, je peux aussi dire que les scènes d'action, tels que les batailles sur le navire, un peu à la Pirates des Caraïbes, étaient vraiment bleuffantes.

Néanmoins, j'ai des reproches à faire. J'ai trouvé premièrement que le film était trop court. Un 2h50 aurait été parfait pour nous plonger dans un monde encore plus mystérieux qu'est celui d'Hergé. Ce monde-là cependant, je ne l'ai pas sentis, et pour cause, un Tintin trop américanisé. Nous pouvons le remarquer, par exemple, à travers les longs moments clichés où Harddock, sur le quai du port, remonte le moral à Tintin avec un long speech (en gros le speech avant la victoire quoi)... Cette complicité-là entre Tintin et Haddock, me semble-t-il, n'a jamais existé. Par ailleurs, Tintin est toujours sur de lui, celui qui part toujours de l'avant sans qu'on ne lui fasse de speech moral ou autre. Voila le genre de choses infidèles que je reprocherais à ce film. Et puis, l'histoire n'est pas vraiment respecter, étant donné que, je crois me rappeler, Tournesol était présent lors de la recherche du trésor, et qu'il était même l'inventeur du requin-sous-marin, que nous ne voyons jamais. Mais ceci est à vérifier.
Enfin, selon ce que je sais de la vie d'Hergé et l'impact qu'elle a eu sur son oeuvre (et inversement), il manquait carrément le souffle caractéristique d'Hergé que l'on respire très fortement dans les albums de Tintin. Certes, on peut détourner les messages racistes d'Hergé, et autres choses qui ne sont plus présentable de nos jours, mais certaines informations par exemple psychologique (surtout!) de l'oeuvre ne sont présente. C'est tout simplement Dommage.

Ceci dit, un grand bravo tout de même à Spielberg, ainsi qu'à Peter Jackson!!

Samedi 22 octobre 2011 à 14:33


http://art-boy.cowblog.fr/images/images.jpg
Walking everywhere, in the streets,
During the day, my shadow won't appear.
Face down the stepside, I watch my feet moving forward,
without knowing where I'm going, or where I should be going.
When I do talk to poeple, there are shadows,
many shadows, as if I couldn't breath.
In this black frame, my shadowless is this silly white little spot.
But in fact, I cannot breath. Not the same air, not in the same place.
Suddently, the stars in the night makes my shadow growing,
throughout the town's colorful lights.
Then I breath, then I chill out, then I live my own present.
After the big breath through my shadow night,
everyone's sun slowly comes up, and their shadows comes down.
Everyone's but mine. I don't exist, as a shadow without its body.
All I feel is: my shadow's vanishing somewhere, beyond the stars.
But tell me where the Hell is my sunrise?


Dimanche 2 octobre 2011 à 19:41

http://art-boy.cowblog.fr/images/Rammstein.jpg
Bon, alors Rammstein et moi, c’était directement le coup de foudre. La première Chanson que j’ai écouté d’eux, c’était Reise, Reise. J’ai tout de suite accroché ce soir-là. C’était profond, expressif, et surtout emportant. Bien que je ne comprennais absolument pas un mot de la langue allemande, j’ai tout de même aimé, sans avoir ressenti de répugnance devant ces grand roulement de R de Till Lindemann, que tant d’autre répugne…
Je me suis tout de même intéressés à ce qu’il disait, au cas où je n’étais pas en train de tomber amoureux d’une création nazi (eh oui je crois que nous sommes tous passé par là) et j’ai été soulager d’apprendre que le groupe était officiellement non-nazi, ce que nous pouvons comprendre à travers la chanson Links 234 et son clip video. Mais il n’empêche qu’il y a en effet des choses pour lesquelles nous pouvons douter, par exemple en regardant le clip de Stripped (chanson reprise de Depeche Mode) dont le clip est composé de passage des Jeux Olympique d’Allemagne (il me semble) rendant hommage à Hitler…

Ceci dit, je ne me suis pas trop emmerdé sur la question, tant que ça restait de la bonne musique, d’ailleurs la musique de mon groupe préféré, et que je puisse m’évader à travers elle.

Ma chanson préférée? Peut-être Du Riechst so Gut, mais franchement je pense que ce n’est pas possible de répondre…
Mon album préféré ? Je pourrais peut-être dire Reise, Reise, ou bien alors Mutter, mais les albums sont tellement unique et apportent surtout une autre atmosphère musicale que je ne pourrais pas là non plus trancher la question…
Mon groupe préféré ? Je dis OUI ! =P

Discography:

1995: Herzeleid
1997: Sehnsucht
2001: Mutter
2004: Reise, Reise
2005: Rosenrot
2009: Liebe ist für alle da

Dimanche 2 octobre 2011 à 19:20

http://art-boy.cowblog.fr/images/MV5BMTQ0MzA2MjE4OV5BMl5BanBnXkFtZTYwNzIxNDM2.jpg
Réalisateur
 : Charlie Chaplin

Acteurs Principaux : Charles Chaplin (The Barber and the Dictator), Paulette Goddard (Hannah), Jack Oakie (Napaloni)

Le premier film de Charlot que j’ai vu, et j’en suis resté très heureux après.
C’est un film que j’admire beaucoup, et que j’ai beaucoup retenu, principalement pour son message très humain. La scène qui m’a d’ailleurs le plus frapper, c’est évidemment la scène du discours du barbier (que tout le monde prend pour le dictateur).
Sans parler des passages très drôle, ou plutôt satyrique, par exemple du dictateur qui joue carrément avec le globe terrestre, le monologue du barbier reste pour moi un moment intense en émotion, et en sagesse…

Après m’être renseigner, j’ai été étonné de la lucidité d’esprit de Charlie Chaplin qui, un peu avant que la guerre n’éclate! eu déjà une vision de la deuxième guerre mondiale très fidèle à ce qui s’est réellement passé (en effet, sans connaître la date, on pourrait même faire un anachronisme).
J’ai été très impressionné également que The Great Dictator est été l’un des premiers films (avec ceux d’Ernst Lubitsch etc…) à avoir participé à ce mouvement antihitlérien. C’est effectivement (en tout cas pour moi) une grande icône du cinéma des années 40, et je ne pense pas me lassé de le regarder, encore et encore, en riant des procédés comiques de Charlie Chaplin. Sans aucun doute l’acteur que j’observerai toujours comme le plus grand de toute l’histoire du cinéma.


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